Hier Julie Rey est intervenue avec nos deux classes de 3èmes afin de faire une répétition pour le spectacle du 14 juin.

Nous avons fait deux ateliers à tour de rôle. Le premier avec Mme Desbrières pendant lequel nous avons appris et récité les textes que nous avons composés. Cet exercice nous a montré comment poser notre voix et articuler.

Ensuite nous avons rejoint Julies pour réciter avec les micros, dans l'ordre du specacle. Puis nous avons commencé à apprendre un poème de Prévert pour le mettre en chanson afin de créer une fin. 

Deux répétitions sont encore prévues les samedis 1er et 8 juin.

Le 17 avril 2013 des élèves de troisième 1 et de troisième 5 sont allés au studio de Radio Culture Dijon (100.0) pour l'émission "rendez vos copies" qui avait pour thème l'interview du comédien Arnaud Cathrine sur la pièce "il n'y a pas de coeur étanche" jouée et réalisée avec Julie Rey à la salle Jacques-Fornier le 5 avril. Pour accéder à l'émission, cliquez sur le lien: radion-culture-dijon.com/category/postcasts/rendezvoscopies .

Jeudi 23 mai, Benjamin, le photographe qui travaille avec Julie Rey est intervenu dans notre classe afin de réaliser la deuxième partie du projet des portraits. Il nous a chacun pris en photo debout de plein pied puis uniquement notre visage. Ces photographies seront présentées lors du spectacle et de l'exposition du 14 juin.

A la suite de la représentation du spectacle « Il n'y a pas de cœur étanche » Julie Rey nous a proposé une rencontre afin de répondre à nos interrogations et éclairer certains aspects du spectacle .

Des questions ont porté sur l'absence de costume, qui selon Julie Rey est une façon de préserver l'anonymat des personnages.

Sur les personnages, elle nous a expliqué qu'elle et Arnaud ont décidé d'atténuer les histoires tragiques des patients. Ils ont aussi choisi de mêler certaines histoires pour en faire des personnages plus complets et de ce fait plus forts et touchants. Aucun nom de maladie n'a été utilisé afin de ne pas montrer les personnages comme des malades mais plutôt de mettre en avant leurs valeurs humaines.

Du point de vue de Julie et Arnaud, les patients étaient seulement des personnes normales avec une histoire anormale et non pas des fous. Julie disait également qu'ils étaient très sensibles au vocabulaire utilisé pour les décrire, l'utilisation du mot « fou » peut beaucoup les blesser.

 A la Chartreuse la plupart des patients ne sont pas internés à vie mais pour une certaine durée. Certain peuvent y retourner en cas de rechute. En principe, les patients sont à l'hôpital pour la plus courte durée possible étant donné que le but est qu'ils soient capables de retourner à une vie « normale ».

 A la fin de cette rencontre Julie nous a confié qu'elle revoyait les patients régulièrement malgré le fait qu'elle ait fini son travail à la Chartreuse ce qui montre qu'elle a créé de réels liens avec eux.

Cette séance nous a permis de comprendre les choix faits par les deux artistes et ainsi mieux saisir la complexité du spectacle et en apprécier la richesse.

Dans un prochain article vous pourrez lire le compte-rendu d'une émission faite par les 3e1 avec des extraits de l'interview d'Arnaud Cathrine.

Ce spectacle est une ôde au respect de la différence et de l'autre. Une voix pour tous les délaissés et les incompris.

Les textes touchants laissent à réfléchir et permettent de se rendre compte qu'au fond nous sommes tous les mêmes.

Les mots résonnent dans la tête et viennent s'ancrer dans la mémoire. Par leurs paroles, Arnaud et Julie nous ouvrent les portes de la reflexion et nous encouragent dans l'avancé sur l'égalité.

On comprend qu'ils se sont investis dans leur travail et que leur démarche a été longue et intense.

Le jeu reste pourtant parfois abstrait et déroutant. L'absence de repère dans les costumes en a troublé plus d'un d'entre nous. Cela rendait par moment la concentration difficile.

L'utilisation du piano rendait le spectacle vivant cependant, la guitare électrique, instrument beaucoup plus violent, paraissait décalé dans le monde qui nous était présenté.

L'intervention de solos chantés ralentissait le rythme et pouvait de temps en temps faire perdre le cours de l'histoire.

Mais globalement, ce spectacle nous a beaucoup plu et diverti de manière intellectuelle.

Durant un an, l’écrivain Arnaud Cathrine et la musicienne Julie Rey se sont rendus régulièrement au Centre Hospitalier La Chartreuse dans le but de créer un spectacle retraçant l'histoire de patients.

« Cela commence comme un documentaire : deux artistes pénètrent dans un hôpital psychiatrique, cherchant à savoir de quoi est faite la frontière entre ceux qui se sont supposés « aller bien » et ceux qui sont supposés « aller mal ». Ils rencontrent une douzaine de patients volontaires, font connaissance, se parlent, de tout, de rien, de la vie, de leur vie. Ils se filment également, eux, l'hôpital, le quotidien. Dans ces échanges, une voix bien connue ne cesse de s'exprimer : la voix de l'humain qui souffre, se bat, resiste, veut en découdre. Cette expérience s'est muée en spectacle musical, une histoire de vie et de survie, plutôt qu'une histoire de folie. »

Extrait de la plaquette d'information.

Le jeudi 28, nous avons eu une activité théâtre avec Julie Rey. Elle nous a fait faire des exercices nous permettant de nous détendre, de nous sentir à l'aise sur scène.

L'un d'eux a été très instructif: Nous avons dû monter seul sur l'estrade et dire une phrase de manière à convaincre le public. Des phrases légères , comme des envies de nourritures, ou l'annonce de notre âge ont été prononcées.  D'autres plus personnelles nous ont été adressées par nos camarades comme des revendications politiques ou sociales.

Par la suite, nous avons dû présenter une oeuvre d'art qui nous représente. Pour beaucoup d'entre nous, ce fut une musique ou bien une peinture.

Pour certains les explications étaient simples comme des traits physiques. Pour d'autres elles ont été plus profondes, la perte d'un proche, la séparation de ses parents, ou encore des faces cachées de notre carractère.

Ces exercices ont aidés certains à dépasser leur timidité et permis à d'autres de s'exprimer sur des sujets qui leur tenaient à coeur.

Le vendredi 15 mars, nous étions au théâtre des Feuillants pour assister à une pièce:de théâtre intitulée Macbett. Cette oeuvre de Ionesco est une carricature du Mac Beth de Shakespeare. On peut également la rapprocher de l'Ubu Roi de Jarry.

Cette pièce est différente de part sa modernité. En effet les codes du théâtre classique sont brisés : les coulisses sont apparentes, les acteurs se changent sur scène, y meurent même.

Cette représentation était très active, les acteurs jouaient avec beaucoup d'énergie et de passion. Certaines scènes de dispute et de grands discours étaient enflammées grâce à un très beau jeu de diction et de répétitions.

Par la suite nous avons pu discuter avec les acteurs et le metteur en scène de la pièce.

Cet après midi a été très instructif et nous a permis de nous rendre compte que le théâtre pouvait être moderne et plein d'humour tout en délivrant un vrai message politique sur les excès qu'engendre le pouvoir.

Les élèves de 3ème1 ont conçu et enregistré une émission de radio , découvrez les images de sa réalisation :

 Les élèves de 3ème1 ont participé à une émission radio sur "Radio Culture Dijon" le mercredi 16 janvier à partir de 14 heures. Ils sont passés en duo pour animer l'émission. Un groupe a fait l'introduction, un autre a interviewé Julie Rey sur ses projets du moments et sa vie d'artiste. En conclusion un dernier groupe a donné la signification du mot miroir. Et pour finir le technicien leur a montré tous le système audio d'une radio.  

 Le samedi 12 janvier, Julie Rey et son collègue Benjamin, photographe sont intervenus dans notre classe auprès de la moitié des élèves dans le cadre du travail sur l'autoportrait. En effet madame Desbrière notre professeur nous avait demandé de réfléchir à comment nous aurions voulu être pris en photo pour que cela nous représente.

Nous avons chacun demandé à Benjamin de nous prendre en photo dans différents endroits du collège dans les attitudes qui nous plaisaient. Debout, sur une table, de dos, juste le visage. Cela nous a permis de comprendre comment on cadrait une image, à prendre en compte la lumière.

C'était une activité très agréable, qui nous a appris sur l'art de la photographie.